La peau est l'enduit de la maison. Elle est lisse et tendue, dans l'âge tendre, comme la façade d'un immeuble est nette dans ses premières années.

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Avec le temps apparaissent des sillons, des fissures, non au hasard, car celui-ci n'existe pas, mais en des points d’acupuncture bien précis, reflétant la patine du temps sur certains endroits des fondations.

L'immeuble a bougé, la maison souffre, le visage aussi.

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Les rides naissent après un orage intérieur, une épreuve, une douleur. Elles ressemblent à la saignée de l'éclair qui a brûlé l'écorce sur son passage.

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Le désespoir, la peine, ont jaillit de l'Intérieur de l'être, sortant par une ouverture, celle d'un point d'acupuncture, pour se faufiler sur la figure, laissant une trace que la tradition nomme une « ride ».

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Certes, on peut l'effacer ou l'ignorer quand elle marque ses premiers pas, mais si la peur, l'amertume ou la sensibilité blessée ne sont pas calmées, comment peut-on éviter qu'elle ne s'accentue et apparaisse bien visible aux yeux de tous ?

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Rien ne sert de colmater une fissure sur un mur, il faut en trouver la cause d'abord et ensuite la réparer où l'accepter ; et peut-être en avoir une certaine fierté. Mais quoi qu'il en soit : Il faut traiter...

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Mais que nos rides soient assumer ou pas, quoi qu'il en soit : il faut les traiter....

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