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Le jour où j'ai prêté serment...

Ils et elles commencent leurs première année d'étudient(e) en médecine acupuncturale dans 1 mois seulement au sein de l'école MTC E-Learning, alors souhaitons-leur la bienvenue dans la grande famille des acupuncteurs en leur rappelant qu'eux aussi bientôt, ils prêteront serment...


Je vous livre aujourd'hui la très belle déclaration sur laquelle nous prêtons serment devant nos pairs au Conseil Supérieur National de l'Acupuncture Traditionnelle au moment de devenir praticien, ainsi qu'un extrait du code de déontologie médicale de Sun Simiao.


DÉCLARATION POUR UNE PRATIQUE HONORABLE


Au moment où je vais exercer l’honorable profession d’Acupuncteur traditionnel pour laquelle j’ai eu le privilège d’être formé(e), je fais solennellement, devant mes Maîtres et au nom de tous mes Consœurs et Confrères, la déclaration suivante :


Je m’engage à garder intacte la science qui m’a été transmise et à y consacrer tout le temps et les moyens dont je disposerai pour me perfectionner.

Je m’engage à savoir douter de moi-même pour ne jamais exposer mes patients aux risques d’une erreur qui pourrait porter atteinte à leur santé.

Je m’engage à obtenir, par tous les moyens possibles, la confirmation d’un diagnostic, si la conclusion de mon bilan me conduit à douter de ma capacité à traiter un patient par l’acupuncture traditionnelle.

Je m’engage à respecter le secret et les confidences dont je pourrais avoir connaissance dans l’exercice de mon art, hors le cas où la loi m’en ferait le devoir.

Je m’engage à être à l’écoute attentive de mes patients.

Je m’engage à mettre en priorité toute action préventive dans l’exercice de mon art et dans le domaine des moyens offerts par l’acupuncture traditionnelle.

Je m’engage à entretenir avec mes Confrères et Consœurs et toute la profession médicale des rapports courtois et respectueux.

Je m’engage, enfin, à soigner tout patient et à lui prodiguer des soins de qualité dans la mesure de ses moyens financiers.

Si, au cours de ma carrière, je m’acquitte de tous ces engagements, j’aurai le sentiment d’avoir accompli une action honorable et de pouvoir revendiquer l’estime de mes Maîtres.


Extraits du Code de Déontologie Médicale de Sun Simiao (581-682)


Le SUN SI MIAO : En Chine un médecin se doit d'être : fade, insipide, et ennuyeux....


De l’absolue sincérité des grands thérapeutes...

« Les étudiants doivent accéder au plus grand nombre de sources médicales possibles et doivent étudier infatigablement avec la plus grande attention. Ils ne doivent parler de rien d’autre que de la correcte voie médicale. Ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront éviter les erreurs.


Quand un médecin éminent traite une maladie, il doit avoir l’esprit serein et un tempérament solide. Il doit être un modèle de compassion et de compréhension sans vœux ni désirs personnels. Il fait serment de mettre fin partout à la souffrance des hommes.


Si quelqu’un qui souffre horriblement d’une maladie réclame son aide, il ne se demandera pas s’il s’agit d’un noble ou d’un roturier, s’il est riche ou pauvre, vieux ou jeune, beau ou laid, s’il est chinois ou étranger, si c’est un fou ou un homme sage, s’il nourrit de la rancune à son égard, s’il est un ami proche ou un parent.


Ils sont tous égaux et il les considère comme s’ils étaient tous ses plus proches parents. Il ressentira une profonde commisération, et il ne se laissera pas rebuter par les montagnes dangereuses, le jour ou la nuit, le froid ou la canicule, la faim ou la soif, ou l’épuisement. C’est de bon coeur qu’il portera secours.


Supprimer la vie (d’un animal afin de préparer un remède) pour sauver la vie (d’un homme), rend plus lointaine la santé du patient.


Le grand médecin ne doit pas avoir une attitude arrogante, ni soumise. Lors de l’investigation diagnostique, il examine avec attention le corps du patient et ses symptômes sans laisser échapper même le plus petit détail.


Les règles de la médecine interdisent d’être bavard et de faire des plaisanteries en se moquant des autres, ou bien de se comporter bruyamment, de décréter ce qui est juste et faux, de parler des affaires des autres et de se mettre en avant en dénigrant d’autres médecins tout en chantant ses propres louanges. L’esprit du médecin doit être porté vers l’aide du patient. »


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